PÔLE RESSOURCES REGIONAL DES MALADIES NEURO-DEGENERATIVES
Occitanie Ouest
Les axes actuels sont multiples et concernent aussi bien les techniques d'imagerie par résonance magnétique que l'immunologie et la génétique.
L' IRM conventionnelle a déjà une place de choix dans le diagnostic de la SEP en permettant de visualiser directement les lésions. Actuellement, une place de plus en plus importante lui est donnée comme critère d'évaluation dans les essais cliniques.
Par ailleurs, de nouvelles techniques d'imagerie ont émergées : L'imagerie de transfert d'aimantation permet d'analyser plus précisément la perte de la myéline. La spectroscopie par résonance magnétique étudie la composition chimique des tissus sains et pathologiques. Enfin, l'imagerie fonctionnelle analyse le fonctionnement du cerveau au repos et lors de tâches notamment motrices et visuelles.
La recherche génétique vise à identifier et localiser les familles de gènes impliqués dans la susceptibilité génétique. Pour ce faire, il est indispensable de disposer d'un grand nombre de gènes et donc d'un grand nombre de familles (un patient et ses deux parents) afin de réaliser des analyses statistiques fiables.
La neuro-immunologie étudie les réactions immunitaires au sein du système nerveux central et améliore la compréhension des mécanismes de développement de la SEP.
On sait ainsi depuis quelques années que la souffrance de l'axone apparaît très tôt et joue un rôle important dans l'apparition et l'évolution du handicap irréversible. La perte de la gaine de myéline fragilise l' axone vis à vis de l'attaque des cellules inflammatoires tels les lymphocytes B et T. Inversement, l'intégrité de l' axone rend compte de possibilités de réversibilité de l'atteinte neurologique.
Ces constatations ont permis l'élaboration de différentes cibles thérapeutiques :
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